Roth 2007 –
La décision
C’est d’abord dans le vestiaire de la piscine que l’histoire recommence. En effet, mon premier gros triathlon (Calvi – 2005) a été décidé dans les vestiaires, ne écoutant les copains, planifier que j’ai senti un groupe motivé d’aller à Roth. « Je vais avec vous… », ai-je dit sans hésitation (un peu comme Calvi, souvenirs !), ne sachant pas ce que cela représentait en investissement. Les dernières semaines de préparation auront été les plus longues. Je rentre à la maison, en annonçant à ma chère épouse que je ferai Roth, un Ironman, c’est le début des ennuis, « Ah bon, mon chéri, tu veux être de fer ! », ma susceptibilité va croître ? je réponds : « non, ça va être bien, il y a du monde dans le club ». Encore une fois, une décision « instinctive », la motivation collective, j’aime ça.
Les entraînements
C’est donc parti pour des mois d’entraînements, l’hiver à la piscine, de gros progrès, des sensations reviennent. Un premier projet associatif alourdit mes semaines, le vélo, le dimanche matin est sérieux, des exercices, nombreux avec Patrick, des questions sur gérer une telle distance, l’alimentation, l’hydratation,… 3 copains (et pas des moindres) ne seront finalement pas de l’aventure, dur pour le moral quand même, qui va réparer mon vélo, hein Bastien ? La course à pied, j’avais prévu la piste, ce serait pénaliser mes enfants, le seul créneau possible était le mardi soir (fatigué j’étais), le mercredi après midi (les enfants avaient leurs activités, il fallait être d’abord à leur disposition, je voulais rester vigilant sur la place qu’occupait le triathlon).
Janvier : objectif : 40h, réalisé : 35 h (dont 19h à vélo)
Février : 10 jours au ski avec des footings, de la marche en raquette, et 5/6h d’entraînement
Mars – objectif : 50h, réalisé : 37,5 (dont la moitié à vélo)
Avril : un très gros mois (j’ai perdu la feuille) deux semaines à près de 20 h, au moins 50h dans le
mois
Mai, j’arrête les statistique, saturation – repos. Les week-ends permettent de rouler. LA natation n’est pas bonne, je me remets aux éducatifs et cela paiera
18
25
Juin : une sortie à Fontainebleau m’a rassuré sur la course à pied (
22 juin, départ pour Roth, je suis en retard (presque une heure), cela va me suivre quasiment tout le temps, chose assez rare chez moi, je m’oblige à être ponctuelle, j’avais besoin de me détendre et j’exagérais peut être (sans le savoir) en traînant…
Avant la course
Avec Patrick, dans la voiture, les parties de rigolades, les échanges d’impression, les conseils, les
objectifs, tout y passe. Un voyage difficile, près de 10h, beaucoup d’embouteillages en Allemagne. Nous arrivons à l’hôtel, déposons les bagages ; Cyril prend les choses en main, « on va au parc, on peut participer peut être à la pasta party », c’est parti.
Arrivés sur le parc, c’est terminé, ils rangent les plats, nettoient, il est presque 21h, Patrick m’avait dit que les allemands mangeaient tôt, j’avais remarqué dans la ville, peu de restaurant, je sentais la galère, pas une hésitation, je me dirige vers les plats prêt à en prendre un, il y a des assiettes ! Allez c’est parti ne discutez pas servez vous ! de vrais rats affamés, on a chargé nos assiettes, trouvé des desserts servis par la très gentil Hélène , bénévole du challenge Roth( 4000 bénévoles et 1000 sur liste d’attente !). Un bon repas, on se relâche du voyage, direction l’hôtel et un coucher difficile avec Patrick, c’était à celui qui en fera rire le plus (imitation de notre Denis national, « course souple (avec gestuelle), moi, je suis Zen… par contre si je peux te Niquer… » et même des imitations, Denis à la piscine (à voir !!!). Evidemment, il m’est toujours très facile de me moquer de ceux que j’aime, plus je les aime, mieux je peux le faire et là champion du monde. Allez on se couche, minuit
La préparation sous la pluie, le débriefing, un peu de repos dans la chambre
Le samedi matin, après une nuit moyenne, petit déjeuner, on apprécie l’hôtel et ses services. Il faut aller faire une petite sortie vélo, je dois régler mes problèmes de chaussures, je trouve la solution, je fais quelques réglages de chaussures, à la grande surprise de mes camardes, « c’est risqué », ils ont raison je le sais mais celles que j’utilise d’habitude ne me conviennent plus, j’ai mal à la plante des pieds. On roule quelques km, quelques réglages de chaussures et ça devrait aller. Direction Roth, pour récupérer nos dossards et déposer nos vélos. Sur place, la superbe organisation, assistance MAVIC on vous règle votre vélo, on vous graisse tout ce qu’il faut ;… le Top ! Première frayeur, Luc ne retrouve pas sa licence, si il avait eu son cardio, je pense qu’il aurait explosé, « ne t’inquiète pas , ils demandent le nom avec ta pièce d’identité ça devrait aller, en effet, ça passe, organisation allemande, ils ont des ordinateurs portables, toutes les informations sur leur fichier, nos adresses, numéro de licence, OUF !!! Un petit repas offert par
JOUR J
TOT TOC Toc
Coup de canon et c’est parti avec Hervé
Je me sens bien dans l’eau, les bras tournent bien, je m’applique d à tirer les bras, à garder le cap et me faire « drafter »,
Le vélo m’aura fait peur
Sur le petit plateau pendant 20 minutes pour bien m’échauffer, la petite cote se passe bien, je m’hydrate, vérifie que tout va bine, le matériel, les jambes, l’alimentation et je mets la plaque c’est parti pour des moments énormes sur le vélo. Du public partout dans tous les villages, des enfants qui vous encouragent je ne tapais ans les mains de ces enfants, c’est souvent risque de blessure pour eux). Je me retrouve dans un paquet, un espagnol fait tomber sa gourde à quelques centimètres de ma roue avant, rien à foutre, il continue, je vais vers lui et l’engueule sans complexes, le genre de détails qui mettent fin à ta course… Je me méfie donc de tout risque, jamais collé sur une roue, me décalant immédiatement, une peur une fois, l’arbitre vinent vers moi me parle, alors que j’étais décalé, en fait il écartait out le monde, stressant ces arbitres, mais j’étais respectueux, mais les souvenirs de Johan me revenait de temps à autre, donc vigilance.
Km 80, premier bilan, les jambes vont très bien, la moyenne est très bonne 32,5 de moyenne, pas d’inquiétude je referai le point à
La voiture de tête me dépasse à mon premier tour, c’est donc le deuxième tour pour Elrigghle sur la roue à
Enfin, le marathon
A la transition, je prends mon temps, vais aux toilettes, m’hydrate, me réalimente et c’est parti avec mes chaussettes hautes mises pour la première fois (ça me donne une drôle d’allure), toujours du public, c’est super ! Les sensations sont bonnes, pas de douleurs, pas de crampes, rein de particulier, je me cale sur un mec pour la course,
JE retrouve Cyril, croise william,
Quelques conseils pour Roth :
• La préparation nécessite beaucoup de muscu, il faut des jambes pour tenir le rythme et même relancer à vélo
• Le voyage est fatigant, arriver le vendredi assez tôt, donc partir tôt de Paris. 8 heures de route sont nécessaires.
• Ne pas prendre la route trop tôt le lundi, apprécier le parc triathlon encore une fois le lundi
• Le matériel doit être testé avant et en bon état, la tri fonction est très bien, si le temps le permet, besoin de rien de plus
• Si votre vélo a besoin de réglages, ne vous embêtez pas à aller chez un vélociste (un graissage à
25€ chez vélo news), l’assistance MAVIC est très compétente et disponible
• Les ravitos sur place sont suffisants, ils évitent de réfléchir à ce que l’on doit prendre